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Journée mondiale du BDSM – Histoire et idées de célébration de dernière minute

World BDSM Day – History And Short-Notice Ways To Celebrate

On vient de découvrir que c’est la Journée mondiale du BDSM. En plus de nous autoflageller parce qu’on ignorait son existence jusqu’à maintenant, on a aussi cherché d’où venait cette journée et réfléchi à des façons de la célébrer. Voici donc ce qu’on a trouvé :

La Journée mondiale du BDSM a été créée par le propriétaire d’un club BDSM espagnol en 2003.

Le club, Rosas Cinco, situé à Barcelone, affirmait être le seul club en Europe dédié au BDSM lors de son ouverture en 2003. La même année, son propriétaire, Kurt Walter Fisher, a proposé le 24 juillet comme Journée mondiale du BDSM. Il a choisi le 24/7 en référence à la pratique du BDSM 24/7 (où le/la soumis·e et le/la dominant·e s’engagent à tenir leur rôle à plein temps). Son objectif était de sensibiliser et de faire accepter le mode de vie BDSM dans le monde entier. Dans cette optique, son club organise depuis 15 ans des conférences et spectacles festifs et pédagogiques autour de cette date.

2. De façon déroutante, il existe aussi une Journée internationale du fétichisme en janvier.

Celle-ci est née au Royaume-Uni vers 2008, en partie comme protestation contre les lois sur la pornographie extrême qui entraient alors en vigueur. Ces lois criminalisaient le fait de regarder des images d’adultes consentants impliqués dans certaines pratiques BDSM, même si les actes étaient simulés. La Journée internationale du fétichisme existe toujours (surtout depuis l’introduction de nouvelles lois sur la censure du porno il y a quelques années), et il est de coutume de célébrer cette journée en portant du violet. Vous êtes perdu·e ? Pourquoi ne pas fêter les deux ?

3. Pourquoi avons-nous besoin d’une Journée mondiale du BDSM ?

Bien que l’acceptation du BDSM et des fétichismes ait progressé ces dernières décennies, il reste encore beaucoup à faire. Comme mentionné plus haut, il y a seulement quelques années, le gouvernement britannique a déclaré illégaux dans la pornographie certains actes sexuels consentis et « kinky » comme le facesitting, le fouet ou les jeux d’urine, tout en fermant les yeux sur toute une gamme de pratiques moins fétichistes mais tout aussi extrêmes. « Il ne semble y avoir aucune explication rationnelle à la plupart de ces… règles », a déclaré Jerry Barnett du groupe anti-censure Sex and Censorship à Vice UK. « Ce ne sont rien d’autre que des jugements moraux. » Les personnes qui pratiquent le BDSM risquent encore de perdre leur emploi ou de voir leur capacité parentale remise en question si leur pratique est révélée. Et, à cause de la kinkphobie, il est courant que des conseillers et psychothérapeutes tentent de « soigner » des clients adeptes de pratiques sexuelles atypiques, même sans demande de leur part. Ce qui est absurde quand on considère combien d’entre nous sont en réalité concernés. Les résultats des enquêtes varient, mais une étude récente a révélé que 75 % des Britanniques ont un fétichisme d’une forme ou d’une autre. Une meilleure visibilité et éducation autour du kink permettrait à moins de personnes concernées de vivre dans la honte et le secret, et limiterait les discriminations envers celles et ceux qui sont « out ».

4. Je suis convaincu·e. Alors, comment puis-je célébrer ?

Si vous avez toujours eu envie d’expérimenter le BDSM sans jamais oser sauter le pas, c’est peut-être le soir idéal (à condition d’avoir un·e partenaire aussi motivé·e que vous).

Sinon, vous pouvez jeter un œil à Fetlife, le réseau social de référence pour les adeptes de pratiques kink, et commencer à préparer vos premiers pas dans le milieu.

Pour une approche simple, instructive et adaptée aux débutant·es du mode de vie BDSM, découvrez le podcast Loving BDSM.

Et si vous souhaitez soutenir le droit des personnes kinky à s’exprimer au Royaume-Uni, pensez à soutenir le travail de Blake sur Patreon.

5. Et si j’ai envie d’expérimenter mais que je n’ai pas de jouets BDSM ?

Tout sextoy peut devenir un accessoire fétichiste : tout dépend de l’usage que vous en faites. Au fil des ans, nous avons reçu des retours de testeurs et de dominatrices professionnelles disant que le PULSE est un excellent jouet pour le edging et les orgasmes forcés sur un soumis possédant un pénis. Comme l’a dit The Big Gay Review en 2017 :

« Je peux l’attacher à mon partenaire, l’allumer puis lui bander les yeux. Pendant que le PULSE fait son effet, je peux me déplacer et le taquiner de mille façons – encore plus si je l’ai attaché au préalable et qu’il ne peut pas bouger. C’est génial de simplement laisser le PULSE en marche et de le laisser l’emmener jusqu’au bout de ce qu’il peut supporter. »

Si vous n’avez pas de matériel de bondage sous la main, consultez cet article utile de Kinkly qui propose des conseils sur des formes de contrainte érotique ne nécessitant pas de corde.

Amusez-vous à libérer votre côté coquin – et à faire partie du mouvement sex-positif en le faisant !