Nous adorons les articles brillants de Violet Fenn sur la sexualité, surtout lorsqu’elle sensibiliser le grand public via Metro UK à propos des plaisirs d’activités sexuelles aussi pointues que le sounding, l’électro-sexe ou les godemichés pondant des œufs d’extraterrestre. Alors, quand elle nous a envoyé sa dernière critique invitée de notre cockring ATOM PLUS, on s’attendait à passer un bon moment. Pourtant, elle a tellement dépassé nos attentes qu’on s’est dit qu’on devait la partager avec vous tous.
Cockrings, belettes du sexe et sauce à l’ail. Une recette pour la masturbation…
« Pareillement pour toi. »
« Non, des cockrings ! » Un temps. « Je t’en ai envoyé »
Ces mots peuvent susciter une certaine excitation chez beaucoup. La possibilité d’un cadeau coquin dans la boîte aux lettres – conçu pour provoquer du plaisir ou aider à agrandir votre virilité – fait naître certaines images mentales.
« Super, » ai-je répondu. Si elle a perçu du sarcasme, elle n’en a rien laissé paraître.
Votre fidèle critique est-il vraiment blasé à ce point concernant les cockrings ? Eh bien, pas vraiment, c’est juste qu’à première vue, un cockring ressemble à un autre. Les principes de base sont, eh bien, tellement basiques qu’il est difficile d’imaginer comment on pourrait l’améliorer.
Parlons de bites un instant
On ne peut pas parler d’anneaux péniens sans pénis, comme le dit mon vieil adage fraîchement inventé (imaginez cela avec un fort accent du Nord de l’Angleterre, ça donne du poids à la phrase).
Un pénis « standard » est assez lisse. Bien sûr, il y a des reliefs, certains sont même un peu biscornus, mais ils suivent tous la même structure de base, quelle que soit leur taille. Ils remplissent leur fonction, et les designers de sextoys connaissent bien la question. Les CV et entretiens d’embauche dans ce secteur doivent être mémorables.
Mais – et c’est un gros « mais » – ils conçoivent pour la majorité, sans penser aux cas particuliers.
Je suis un cas particulier. J’ai des piercings génitaux, euh… peut-être un certain nombre. En dehors du P.A et du reverse P.A, j’ai une véritable « échelle scrotale » faite de barres (un joli terme, mais je n’en trouve pas de meilleur – « barrière à couilles » ?). L’« échelle » remonte au-dessus de mon sexe, mais à ce niveau-là ce ne sont plus des échelles, juste des piercings pubiens. Faites quelques recherches discrètes sur Google.
Autant dire qu’il y a pas mal de métal autour de mon sexe, ce qui pourrait gêner l’utilisation d’un cockring, voire représenter un danger pour la faune locale, ou attirer l’attention à l’aéroport. Il se passe assez de choses en bas pour provoquer des réactions, des regards admiratifs et parfois même de la stupeur.
Heureusement, mes piercings sont parfaitement compatibles avec les cockrings. Les modèles classiques me vont très bien – en fait, les extrémités des barres/boules les maintiennent bien en place.
Passons donc au test…
L’association de l’ATOM PLUS avec des piercings génitaux a d’abord posé problème
Attendez… ce qui est arrivé n’avait rien de conventionnel et s’est révélé être un défi. Les concepteurs n’avaient clairement pas envisagé une utilisation par quelqu’un dont les gonades ressemblent plus à un sac de boulons.
Deux boîtes sont arrivées, contenant des anneaux péniens vibrants. L’emballage argenté et monochrome était éclatant et arborait une photo du contenu, au cas où vous auriez cru avoir récupéré un ustensile de cuisine chez Ikea. Le contenu était basique : instructions (jetées), le traditionnel sac de rangement discret et un câble USB pour la recharge.
Ce n’étaient pas les anneaux vibrants habituels avec un minuscule moteur collé dessous ou dessus, censé provoquer des orgasmes renversants depuis sa position précaire.
Les designers de Hot Octopus ont exploité toute l’étendue de leurs connaissances techniques et leur parfaite compréhension des pénis pour proposer un produit magnifique, aussi agréable à l’œil qu’à l’usage, qui améliore vraiment le design classique de l’anneau vibrant que nous connaissons et aimons tous.
L’Atom et l’Atom Plus sont tous deux assez grands et épais, le modèle Plus étant le plus volumineux car il contient deux moteurs – un en haut, un en bas. Le plus petit Atom fonctionne à merveille, lové à la base du pénis ; cependant, comme l’Atom Plus englobe davantage, j’ai choisi de me concentrer sur celui-ci.
ATOM PLUS est plutôt une « couronne de virilité »
L’Atom Plus n’est pas à proprement parler un simple cockring, puisqu’il est conçu pour envelopper également les attributs du monsieur. C’est plutôt une couronne de virilité.
Comme d’habitude, j’ai ignoré la notice. Rien de ce qui se met sur votre sexe ne devrait nécessiter d’instructions (une épitaphe parfaite).
En théorie, l’anneau Plus devrait être aussi facile à enfiler que le plus petit Atom, mais comme je l’ai suggéré plus tôt, je ne suis pas un « gabarit » standard. L’anneau peut être étiré et réchauffé, ce qui aide, mais au final, réussir à passer l’Atom Plus et à le mettre en place fut une lutte peu glorieuse. Un peu de lubrifiant aurait pu aider, mais je soupçonne que cela aurait transformé la scène en une farce digne d’essayer de faire passer des belettes grasses par un trou de serrure.
Finalement, j’ai réussi à faire passer mes testicules et mon sexe à travers, et l’anneau s’est installé confortablement au-dessus et autour de mon pénis, derrière et sous mes bourses (l’anneau fait tout le tour, donc c’était plus serré que ce que vous pouviez imaginer – oui, cher lecteur, vous avez signé pour ce voyage et il faudra aller jusqu’au bout).
Le dessus de l’anneau Plus est bombé et abrite les commandes, un panneau doré moulé qui permet d’allumer, d’éteindre et de faire défiler les cinq modes de l’anneau. Ce truc vibre ! C’est puissant ! Les vibrations sont intenses, au-dessus comme en dessous.
Test de l’ATOM PLUS
Cette fois-ci, j’ai testé en solo. Une partenaire aurait aussi profité des fortes vibrations de l’anneau Plus, qui appuie sur sa zone pubienne, un bonus en plus de tout ce que l’on vit habituellement pendant l’acte.
Mais même seul, c’est vraiment efficace. Les vibrations sont assez puissantes pour se propager dans tout le pénis et les testicules. Il suffisait de le laisser allumé, de s’installer et de regarder mon sexe tressauter et palpiter, un peu comme une grenouille qu’on touche avec une pile dans une expérience de sciences (sauf que mon appendice n’est pas vert et, à ma connaissance, aucun Français n’a jamais eu l’idée saugrenue de le cuisiner à l’ail).
En y ajoutant un peu de masturbation classique, tout a vraiment décollé.
Wow.
Comment dire ça poliment ? Je ne crois pas qu’il y ait une façon. Je n’ai pas mis longtemps à jouir intensément, les vibrations accélérant les vagues de l’orgasme.
Résumé de l’avis sur l’ATOM PLUS
Le point positif, c’est que l’anneau Plus fonctionne vraiment, et même bien mieux que prévu. Il ne va pas finir au fond du tiroir des tests de sitôt, il va servir régulièrement et longtemps.
Côté négatif, la taille unique ne convient pas à tout le monde. Il est extensible, mais dans mon cas, pas assez. À la fin, j’étais tout bleu (même si ce n’était pas totalement désagréable, ce qui en dit probablement plus sur moi que sur l’anneau Plus).
Côté technique, on le branche et il se recharge. Pas besoin de lire la notice. Il s’allume, s’éteint et, entre les deux, fait des merveilles sur vos parties intimes. Que demander de plus ? Faites-vous plaisir.
En savoir plus sur ATOM PLUS ici.
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