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Défi Érotique – Jilly Boyd

Erotica Challenge – Jilly Boyd

Jilly Boyd est la dernière à relever notre défi érotique, qui vise à célébrer le fait qu’il existe de nombreuses façons de profiter du sexe, quelles que soient ses limites ou difficultés. Cette fois-ci, nous célébrons aussi la Journée de sensibilisation au stress, avec un rappel que l’orgasme a scientifiquement prouvé son efficacité pour réduire le stress. Bonne lecture !

Voilà les détails

Dans ces moments-là, l’étau du monde lui semblait insupportable. Sam se redressa sur sa chaise de bureau et fixa la fenêtre, cherchant quelque chose, n’importe quoi sur quoi se concentrer. Se recentrer. S’ancrer. C’est ce dont elle avait besoin. Une seconde pour oublier combien d’heures elle était déjà restée assise là, les doigts endoloris martelant le clavier dans un tourbillon sans fin. Dans son champ de vision, elle aperçut une grosse boule de poils noirs et blancs avançant doucement sur le trottoir – le nouveau chat de M. Jankiewicz, en pleine exploration du quartier. Ça ferait l’affaire.

Sam suivit le chat du regard, tout en tentant de réguler sa respiration. Elle n’avait pas réalisé à quel point elle était proche de l’hyperventilation avant de s’arrêter pour prendre conscience de son propre corps. D’une certaine manière, c’était presque choquant de voir à quel point elle avait tendance à ne pas le faire. Ce n’était pas juste une question de ne pas prendre le temps de s’arrêter pour sentir les roses – c’était comme ignorer tout un champ de fleurs alors qu’on se tient en plein milieu. Mais quand le monde et son cerveau faisaient autant de bruit chaque jour, les appels de son corps avaient tendance à se noyer.

Détends-toi. Fais une pause. Fais une sieste. Marche. Bois, mange, dors. Viens. Viens. Viens. Oh mon dieu. Depuis quand n’avait-elle pas écouté celle-là ? Sam s’appuya en arrière, les roues récalcitrantes de sa chaise peinant sur la moquette, essayant de se souvenir. Était-ce la semaine dernière ? Il y a deux semaines ? Deux mois ? Des années, même ? Avait-elle, en fait, imaginé toute sa vie sexuelle comme une sorte de long délire fiévreux ?

Elle se leva, le tapis gris foncé couvrant sa chambre-bureau caressant ses pieds nus alors qu’elle arpentait la pièce, qui était en réalité plutôt grande. Grande pièce. Grande pièce, grande pièce aérée avec des fenêtres, une porte, mon lit et des choses sûres et agréables. Grande pièce.

En marchant de long en large, trouvant du réconfort dans la familiarité, elle se répétait ces mots encore et encore. Les jours comme celui-ci, quand ses doigts et son esprit semblaient vouloir dépasser des athlètes olympiques, il était bon de se rappeler que ce bureau n’était pas une boîte fermée.

Oh mon dieu, depuis quand n’était-elle pas venue ?