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Comment pratiquer le BDSM – Guide du débutant

How To BDSM – Beginner’s Guide

Je n’oublierai jamais la première fois qu’on m’a claqué les fesses en me pénétrant à fond. Oui, c’est comme ça que je commence ce post et il va falloir faire avec !

C’est encore moi, Scotty Unfamous, de retour comme les Backstreet Boys (je montre mon âge ? Oui ? Est-ce que ça me dérange ? Un peu, mais pas tant que ça). Bienvenue dans mon guide pour débutants sur le BDSM. Ça va être fun, car le BDSM, c’est mon truc ! YASSS, ALLEZ LA REINE DU KINK !

Commençons par la base : qu’est-ce que le BDSM ?

BDSM signifie Bondage, Discipline/Domination, Soumission/Sadisme, Masochisme.

  • Bondage : l’acte d’attacher, de restreindre ou de ligoter son·sa partenaire.
  • Discipline : Le Dom/Domme (Dominant·e) fixe des règles que son/sa sub (soumis·e) doit suivre. Si le/la sub enfreint les règles, il/elle peut être puni·e.
  • Domination : l’acte d’exercer une autorité sur une personne soumise dans une relation BDSM.
  • Soumission : Le fait de se soumettre à une personne dominante dans une relation BDSM.
  • Sadisme : excitation sexuelle provoquée par la douleur ou l’humiliation infligée à autrui.
  • Masochisme : excitation sexuelle provoquée par sa propre douleur ou humiliation.

Revenons à la première fois où on m’a claqué les fesses : c’était magique. Ça faisait mal, mais pas vraiment, mais un peu quand même. Il y avait quelque chose dans ce mélange provocant de plaisir et de douleur qui m’attirait.

Mais découvrir que j’aimais le BDSM m’a fait penser que j’étais bizarre, et j’ai eu peur de l’explorer pleinement pendant longtemps car je ne savais pas trop comment m’y prendre. Est-ce que des gens « normaux » font ça, que penseraient-ils de moi… et surtout, comment établir une relation BDSM ?

Comment j’ai appris le BDSM

Un jour, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai demandé à un de mes amants (un terme chic pour dire ‘plan cul’) de me gifler pendant qu’on faisait l’amour – arrêtez-moi si j’en dis trop. Bref, il l’a fait. J’ai dit « Plus fort ! ». Il l’a refait et ma tête est partie sur le côté comme si j’avais eu un coup du lapin.

« Oh merde ! » paniqua-t-il… mais il s’arrêta quand je me suis retourné·e vers lui avec un grand sourire de fier·e masochiste. C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’étais lancé·e sur cette autoroute vers l’enfer (ou le paradis, selon le point de vue) et qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.

En ce moment, mon/ma partenaire et moi explorons le BDSM aussi bien dans la chambre qu’en dehors… et par « en dehors », j’entends que nous allons à des soirées fétichistes parce qu’on vit notre meilleure vie de kinksters. Si toi aussi tu veux vivre ta meilleure vie de kinkster mais que tu ne sais pas par où commencer, ce guide est fait pour toi !

Comment explorer le BDSM en toute sécurité

LA COMMUNICATION EST ESSENTIELLE ! Je défendrai toujours ce principe, car pour une vie sexuelle épanouie et saine, il est vital d’en parler avec son/sa/ses partenaire(s). Non seulement pour savoir ce qui plaît à l’autre et vice versa, mais aussi pour connaître les limites de chacun. Les mots de sécurité et/ou le système de feux tricolores sont d’excellents outils pour explorer le BDSM.

Votre safeword est un mot que vous et votre/vos partenaire(s) avez convenu d’utiliser pour arrêter automatiquement une scène (par « scène », j’entends simplement une interaction BDSM). Il vaut mieux que ce mot ne soit pas « non » ou « stop », car cela peut faire partie du jeu. Mon safeword est « arc-en-ciel » (très dans le ton !).

Sinon, vous pouvez utiliser le système du feu tricolore. « Rouge » signifie stop, « jaune/orange » veut dire qu’il faut faire une pause dans la scène (peut-être que vous avez besoin d’un moment pour vous remettre… ou d’aller aux toilettes, tout est possible), et « vert » veut dire que tout roule. Simple !

Comment instaurer les rôles Dom/me et soumis·e

Déterminez quels rôles vous et votre/vos partenaire(s) aimez jouer au lit. Préférez-vous être aux commandes (Dom/me), être dominé(e) (sub), ou un peu des deux (on appelle cela un switch) ? Il est important d’en discuter à l’avance. Mieux vaut éviter de découvrir une fois dans la chambre que vous êtes tous/toutes dominant(e)s, car ça ne fonctionnera pas. Et nous voilà tous avec des pagaies et des menottes à la main, sans fesses à taper ni mains à menotter, c’est gênant.

Comment négocier votre scène et garantir le consentement

La communication et le consentement sont des priorités absolues dans la communauté BDSM. Les pratiques sont parfois si intenses, et parfois risquées, qu’il est impératif, pour la sécurité et le plaisir de tous, de s’exprimer clairement et d’être attentif aux besoins de son ou sa partenaire.

La négociation de votre scène peut commencer par l’établissement de vos rôles (Dom/me/sub/switch), la précision de la façon dont vous souhaitez être appelé·e (par exemple, Maîtresse, Maître… ou comme mon compagnon me l’a déjà demandé, ‘Mon Seigneur’ – je lève les yeux au ciel en écrivant), les types de « jeux » (activités sexuelles comme le bondage, le fouet, la pénétration, etc.) que vous souhaitez explorer, les éventuels problèmes de santé dont votre/vos partenaire(s) doivent être informé·e·s, et la définition de vos limites.

Il y a les limites souples, c’est-à-dire des choses que vous êtes prêt·e à essayer mais pour lesquelles il faut y aller doucement, et les limites strictes, qui sont des interdits absolus pour vous. Il est important que chacun·e respecte les limites de l’autre. Toute personne qui ne respecte pas les limites n’est pas un·e partenaire sûr·e. De plus, si vous avez besoin de soins après la séance (aftercare), comme être pris·e dans les bras, apaiser vos zones sensibles, recevoir un message de suivi le lendemain… peu importe ce dont vous avez besoin une fois que tout est terminé, dites-le.

Comment flageller quelqu’un en toute sécurité

J’adore les floggers, ce sont l’un de mes jouets préférés car ils offrent la piqûre d’un fouet tout en étant bien moins effrayants, puisque les multiples lanières répartissent les sensations sur la peau, ce qui les rend moins intenses. Attention, cela ne veut pas dire qu’ils ne font pas mal – ils font simplement moins mal. L’intensité de la piqûre dépend aussi du matériau : cela peut être du suède, du cuir, du simili cuir, du silicone ou même des chaînes métalliques si vous en avez envie. La quantité de lanière entrant en contact avec la peau joue aussi sur la netteté de la sensation. Si seules les pointes des lanières sont utilisées, la piqûre sera plus vive, alors que si c’est le corps de la lanière, cela atténue un peu la sensation.

Quand on fouette quelqu’un :

  • Vérifiez quelles zones ils acceptent que vous frappiez et dans quelles zones vous vous sentez assez expérimenté·e pour frapper.
  • Pour un débutant, il est conseillé de se concentrer sur les fesses et le haut du dos de chaque côté de la colonne vertébrale (évitez la colonne elle-même). Pour des raisons de sécurité, il ne faut jamais frapper quelqu’un au-dessus des épaules ou dans la zone entre les côtes et le bassin, car les organes de ces régions peuvent facilement être blessés. Évitez aussi les articulations.
  • Même si les fouets sont généralement sûrs, il est important de savoir qu’on peut blesser quelqu’un sans le vouloir lors d’une séance de flagellation. Si vous n’êtes pas très expérimenté·e, renseignez-vous sur les techniques, regardez des démonstrations et faites tout pour minimiser les risques.
  • Commencez lentement et en douceur, puis augmentez progressivement.
  • Alternez le rythme, la puissance et les zones des frappes.
  • Utilisez des safewords lorsque c’est nécessaire.
  • Caressez votre partenaire entre deux coups pour apaiser la zone.

J’espère que cet article vous a donné les outils nécessaires pour commencer à explorer votre côté coquin. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à me contacter sur mon site web ou sur mes réseaux sociaux.