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Dépannage BDSM – Comment être un bon Dom

BDSM Troubleshooting – How To Be A Good Dom

Soyons honnêtes : si vous explorez le BDSM, vous allez rencontrer des difficultés. C’est le signe que vous apprenez et progressez ! La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul·e. Il y a de fortes chances que d’autres soient déjà passé·es par là (et aient survécu pour le raconter !) Voici quelques problèmes fréquents rencontrés par les kinksters… et comment ils ont réussi à les surmonter.

Après tant d’années de vanille avec mon partenaire, j’ai du mal à le prendre au sérieux en tant que Dom.

Votre mari s’éclaircit la gorge et dit, d’une voix de Dom des plus autoritaires : « Écarte. »

Et puis vous riez.

En fait, plus vous essayez de ne pas rire, plus c’est difficile.

Et puis on se sent un peu mal. Et plus rien n'a de charme.

On est tous passés par là ! Comment obéir à l’homme que vous avez vu changer les couches de vos enfants, pleurer devant le Red Wedding de Game of Thrones, et sur l’anus duquel vous avez déjà appliqué de la crème contre les hémorroïdes à plusieurs reprises ?

D’abord, attendez la fin de la scène puis faites la proposition : « J’ai vraiment envie d’essayer ça avec toi. Parfois, ça me fait bizarre et je ris. Je suis désolé·e de cette réaction et j’espère qu’on pourra se faire assez confiance pour continuer d’essayer. »

Ensuite, si votre partenaire veut vraiment apprendre à être un bon dom, il doit faire ce changement essentiel : demander, ne pas ordonner. Au lieu de commander « écarte », il inspire lentement, vous regarde dans les yeux et demande : « Tu veux bien écarter les pieds pour moi ? »

Shazam. Le côté kitsch a bel et bien disparu, grâce à la vulnérabilité et à l’authenticité. Bravo, continuez !

J’aimerais essayer les jeux anaux mais je me dégonfle toujours au dernier moment.

Bien sûr que tu te sens gêné à propos du trou du cul ! Mais franchement, on s’en fiche ? Un peu de saleté, c’est juste un peu de saleté.

Pour bien faire, entraînez-vous à vous nettoyer. Procurez-vous une poire anale avec un embout courbé, plutôt qu’un de ces modèles fins et pointus.

Administrez le contenu d’une poire d’eau, puis asseyez-vous sur les toilettes pour évacuer. Ensuite, lubrifiez un gode, insérez-le, puis vérifiez le résultat. Répétez l’opération jusqu’à ce que le gode ressorte propre.

Si le nettoyage est pour l’instant trop contraignant pour toi, essaie le jeu en solo avec un plug anal. Strictement parlant, aucune préparation n’est nécessaire. Utilise simplement un lubrifiant à base d’eau et amuse-toi. Ensuite, poursuis ta journée. Masturbation, visioconférences, passer l’aspirateur dans la voiture… personne n’a besoin de le savoir à part toi.

En résumé : même si l’on peut éviter en grande partie les dégâts, il y en aura toujours un peu. Autant s’y préparer mentalement à l’avance. Nous restons humains, nous faisons des saletés, ce n’est pas grave, on passe à autre chose.

Mon/ma partenaire prend le dessus tout en étant soumis·e. Que puis-je faire ?

Commencez par discuter ensemble. Utilisez une phrase commençant par « je », comme : « Je me sens déstabilisé quand tu me donnes des ordres pendant la scène. Je pensais qu’on avait tout clarifié à l’avance lors de nos négociations. J’aimerais vraiment que tu me fasses confiance. »

La réaction de votre partenaire vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir. Idéalement, il ou elle sera vulnérable et répondra par quelque chose comme : « Parfois j’ai peur, et alors j’essaie de prendre le contrôle. Tu penses qu’on pourrait trouver un moyen de changer de dynamique si ça se reproduit ? »

Ils pourraient cependant répondre par quelque chose de désagréable du genre : « Si tu savais mieux manier le fouet, je n’aurais pas besoin de t’expliquer comment faire. » Dans ce cas, il faudra prendre du recul et revoir les bases de la communication non violente.

Il se peut aussi que votre partenaire vous fasse un retour précieux. Par exemple : « Quand tu m’as giflé et que tu as accidentellement touché mon œil, je me suis senti·e sur la défensive. Est-ce qu’on peut s’entraîner en dehors de la scène jusqu’à ce qu’on soit tous les deux plus à l’aise ? » Dans ce cas, il est important de remercier votre partenaire et de suivre son initiative.

Ce qu’il faut retenir ici, c’est que si vous voulez savoir comment être un bon dom, commencez par faire en sorte de créer un espace sûr, non réactif, où vous pourrez tous les deux communiquer librement. Il y a de grandes chances que si toutes les parties impliquées peuvent s’exprimer clairement et honnêtement, vous gagnerez la confiance de l’autre et profiterez de cette évolution commune.

Je continue à me juger. Je me sens pervers, dévirilisé et brisé d’avoir envie de quelque chose de plus.

Eh bien, bonjour, la peste puritaine ! Que vous ayez grandi ou non dans l’Église, il y a de fortes chances que vous ayez hérité d’une part de conditionnement puritain.

Dernières nouvelles du front de la psychologie et de la raison : à bas ces conneries ! Vous pouvez imaginer tout ce que vous voulez et rester quelqu’un de bien. Vous pouvez jouer de façon consentie comme bon vous semble et rester quelqu’un de bien.

Porter du vinyle et dire « Oui, madame », ramper à quatre pattes et servir de repose-pieds, lécher les pieds et se faire uriner dessus par sa femme... rien n’est répréhensible entre adultes consentants qui s’amusent ainsi. Cela ne veut pas dire que vous devez partager ces détails à l’étude biblique ou avec vos enfants. Cela signifie simplement que vous et votre/vos partenaire(s) enrichissez votre relation grâce à l’exploration et à la confiance.

En fin de compte, vous êtes qui vous êtes, et le kink n’est qu’un aspect parmi d’autres. Rappelez-vous que nous sommes là pour explorer et jouer, dans le but d’enrichir nos vies et celles de nos partenaires.

Quand tu as des questions, il y a des réponses. Quand tu rencontres des problèmes, il y a des solutions. Si les problèmes semblent trop gros, prends du recul et rappelle-toi pourquoi tu essaies ces choses au départ. Le mode de vie BDSM incarne l’autonomie et l’ouverture d’esprit, et c’est franchement une sacrée bonne chose.